Étienne et Philippe Riché
Lieutenant d’infanterie au début de la première guerre mondiale, à la suite d’une blessure, il demanda à être affecté à une escadrille comme observateur. Il gagnera au front la Légion d’Honneur, les Croix de Guerre française et belge et fut fait Chevalier de l’Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare et de la Couronne Belge.
Élu au Conseil général des Ardennes en 1921, député des Ardennes en 1928, réélu en 1932, il est nommé sous-secrétaire d’État à l’Air puis sous-secrétaire d’État à la Défense nationale.
Créateur de l’École des apprentis-mécaniciens de Rochefort et de l’École des sous-officiers pilotes d’Istres, il est rapporteur du projet de loi portant sur l’organisation générale des forces aériennes puis de celui portant organisation du Ministère de l’Air.
Président de la commission de l’aéronautique à l’Assemblée et de l’Association des Officiers de Réserve de l’Armée de l’Air, il est appelé en 1933 à la présidence de l’Aéro-club de France.
Il décède le 31 juillet 1934 à l’âge de cinquante-et-un ans.
Étienne Riché est né le 15 juillet 1883 à Charleville (Ardennes).
Philippe Riché est né le 9 janvier 1918 à Paris.
Élève de l’École normale supérieure, il s’engage en tant que sous-lieutenant de réserve par devancement de l’appel.
Citation à l’ordre de l’Armée aérienne : “Participant le 10 juin à une opération de bombardement dirigée contre les colonnes blindées allemandes, s’est trouvé séparé de son peloton à la suite d’un engagement avec une formation ennemie rencontrée en cours de route. A continué seul l’exécution de sa mission et a réussi à atteindre son objectif.
Attaqué une seconde fois, par la chasse adverse, est tombé glorieusement dans ce combat. »
Tué à l’ennemi à Juniville (Ardennes) le 10 juin 1940 à l’âge de vingt-deux ans ; il est mort pour la France et sera fait Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.